ALEXANDRA DE PROFIL
Alexandra est une de mes premières clientes ! Elle est passée de salariée comme chargée de mécénat à entrepreneure dans le secteur de la décoration, et je trouvais son parcours tellement inspirant que j’ai voulu te le partager.
Dans l’interview ci-dessous, Alexandra répond à plusieurs questions :
> Elle t’explique comment elle a décidé de se reconvertir, quel a été le déclic et comment ca c’est passé pour elle
> Elle te partage les résistances qu’elle a rencontrées sur le chemin de la reconversion, les croyances limitantes qu’elle a du faire sauter et les peurs qu’elle a traversées
> Elle raconte comment elle a trouvé l’idée de ce qu’elle voulait faire et de comment ça s’est fait pour elle
> Elle témoigne de notre coaching ensemble et de ce que ça lui a apporté dans son projet de reconversion
> Enfin, elle te donne ses meilleurs conseils pour que tu oses toi aussi te lancer !
L'INTERVIEW D'ALEXANDRA
Marion : Salut tout le monde, bonjour à tous et bienvenus dans ce live !
Salut Alexandra, comment tu vas ? Je suis ravie de partager ce moment avec toi, après tout le bon travail qu’on a fait, c’est cool de pouvoir en parler.
Alexandra est passée de salariée en charge du mécénat à entrepreneure dans le monde de la décoration. On va parler de ce qui était difficile sur ce chemin de la reconversion, les peurs que tu as pu rencontrer, les limites et puis comment le coaching qu’on a fait ensemble a pu t’aider dans ce projet de reconversion. Je sais que tu as reçu beaucoup de questions donc on va essayer d’y répondre !
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis coach de vie et je suis moi-même en pleine reconversion. C’est assez récent, je suis devenu coach de vie et je me spécialise dans le changement professionnel, et j’aide les autres à se créer une vie professionnelle à leur mesure.
Alexandra, je te laisse te présenter et puis raconter un peu comment aussi tu as décidé de te reconvertir et comment c’était pour toi ?
Alexandra : Je suis Alexandra. J’ai créé l’entreprise Studio Le Ruban qui est principalement une entreprise de décoration, d’architecture d’intérieur, que je vais faire évoluer petit à petit, avec un e-shop. Je ne me définis pas tellement (on en avait parlé pas mal pendant le coaching) comme une décoratrice mais plus comme une entrepreneure dans la décoration avec vraiment l’idée d’avoir plusieurs casquettes et de faire ce que j’aime !
Marion : Comment ça s’est passé pour toi alors ?
Alexandra : le point de départ c’est que j’étais en CDI et j’étais enceinte d’un deuxième enfant. Je suis partie avec une rupture conventionnelle sans savoir ce que j’allais faire. Je savais depuis longtemps que l’entrepreneuriat me trottait dans la tête et ça devait faire autant de temps que je savais que je n’étais pas vraiment à ma place en étant salariée dans une entreprise. Je savais que je voulais bosser à mon compte mais aucune idée vraiment de ce que je voulais faire.
J’avais l’intuition de la décoration mais avec beaucoup de blocages, c’est à dire « je n’arriverai jamais à en vivre », « il faut faire des formations ». Pour moi c’était tout un truc sachant que j’allais avoir un deuxième enfant, c’était pas du tout l’idée de repartir sur plusieurs années de formation pour pouvoir après accéder à un travail. En plus j’avais pas la volonté de travailler en entreprise en salariée et je me suis dit « mais personne va vouloir m’embaucher si je n’ai pas d’expérience ».
Donc j’ai continué mon chemin et en fait, après la naissance de mon deuxième fils, j’ai trouvé une maison qui était à rénover et je me suis dit « c’est peut-être le moment de se lancer et de d’écouter cette petite voix ». Et donc j’ai commencé à partager sur instagram la rénovation, mes planches, l’ambiance et toute la réflexion que j’avais autour de la décoration pour ce projet. Je me suis dit : « je partage sur instagram, au pire ça prend pas et tant pis, j’aurais rénové la maison. Sachant que avec la rupture conventionnelle, j’avais quand même des revenus du chômage donc ce n’était pas non plus un truc complètement fou ! ».
Et puis finalement j’ai eu mes premiers clients qui sont arrivés par ce compte Instagram que j’ai créé, donc en fait assez naturellement ça a pris.
Marion : c’est à dire que tu as quitté ton boulot avec une rupture conventionnelle et tu as tenté avec une opportunité qui arrivait et en fait c’est ça qui a vraiment lancé la machine !
Alexandra : c’est ça, c’est vraiment ça. La maison est arrivée donc tout à tout a été débloqué. Je me suis dit : « là il y a j’ai vraiment quelque chose ». C’était marrant, j’avais pas de formation et je ne savais pas comment me former pour faire ce métier, et j’avais plein de résistances sur ce chemin de reconversion, des peurs, des croyances.
Et donc j’ai fait une petite formation en ligne, j’avais confiance en mes goûts pour ma maison mais après quand il s’agit d’appliquer ça chez les autres ça challenge énormément ! J’ai eu beaucoup de mal à chiffrer mes prestations au début parce que je me sentais pas légitime, parce que j’étais quasiment autodidacte et puis sur le mode de fonctionnement j’étais conditionnée salariée : c’est à dire on travaille 8 heures par jour du lundi au vendredi, alors ça a débordé énormément sur les week-ends et des soirées !
J’étais débordée et j’étais vraiment conditionné en mode il faut être productive productive productive et en fait je me suis retrouvée un moment donné à faire que du travail derrière mon ordinateur et je me suis retrouvés dans la position que j’avais quitté en quittant le salariat voire pire !!
Marion : on entend souvent que quand on quitte le salariat, on gagne en liberté, en flexibilité. Alors qu’en fait on se retrouve avec les mêmes erreurs, car on se retrouve avec beaucoup de contraintes en étant entrepreneurs. Et on n’a pas le temps pour réfléchir à ce qu’on voulait ou pas en tant qu’entrepreneurs : finalement combien d’heures par semaine je veux travailler, comment je veux travailler, avec quel type de clients je veux travailler etc.
Quand on a commencé à travailler ensemble c’est ce genre de réflexion justement que tu commençais à avoir alors que ça faisait 2 ans que tu étais déjà à ton compte !
Alexandra : complètement, c’est ça. Ça a été compliqué d’arriver à se reconditionner et de ne pas se culpabiliser. Sur les métiers créatifs on ne peut pas être derrière l’ordinateur à faire du Sketchup toute la journée. Il faut savoir lâcher et se concentrer sur autre chose, il faut savoir trouver un équilibre qui fait qu’ on arrive à être réellement productifs, pas avoir une injonction à la productivité mais une manière productive !
Retrouve la suite de l’interview dans la vidéo plus haut ou sur ma chaîne YouTube. Si comme Alexandra tu souhaites faire un coaching pour te créer une vie professionnelle qui t’éclate, contacte moi pour en discuter lors d’un appel découverte.