Rencontrer Delphine de Profil

Marion : Bonjour à tous et toutes bonjour à tous ceux qui regardent ce live en replay et bienvenue. Aujourd’hui nous allons parler de l’entreprise de demain avec Delphine Zanelli qui va je pense, pas tarder à me faire une demande de connexion pour qu’on échange !

Vous allez voir Delphine elle est passionnante elle a beaucoup d’expérience. Je suis hyper contente qu’elle ait accepté d’en parler avec nous, surtout n’hésitez pas à poser toutes vos questions.

Je vois qu’il y a une demande normalement, ça devrait marcher bientôt. Bonjour Delphine !

Delphine : Bonjour Marion, comment vas-tu ?

Marion : Bien et toi ?

Delphine : je vais super bien, je suis trop contente d’être en live avec toi. Est-ce que c’est bon pour le son ? je n’ai pas mis d’écouteurs mais dis-moi si c’est bon, sinon je vais les mettre.

Marion : Et bien merci d’avoir accepté de faire partie de ce live.

Aujourd’hui on va un petit peu parler de l’entreprise de demain même si c’est hyper large et qu’on a que une demi-heure pour en discuter.

Donc du coup une des premières questions que je voulais te poser c’est déjà que tu te présentes aux personnes qui nous suivent.

D’ailleurs ceux qui sont en direct n’hésitez pas à poser vos questions ou même si vous avez des choses à rajouter pour alimenter la discussion n’hésitez pas. Ceux qui sont en replay vous pouvez aussi laisser des commentaires et on y répondra.

Donc Delphine ce que je vais te demander déjà c’est comment toi tu en es venue, comment tu as eu cette idée de L’Entreprise de Demain ?

Est-ce que tu peux aussi raconter un petit peu en quoi ça consiste exactement L’Entreprise de Demain ?

Delphine :

D’accord, ça consiste en plein de choses.

En fait moi j’ai choisi mon métier à 17 ans. En fait je voulais mettre du lien entre les collaborateurs et les dirigeants et les entreprises. J’ai 51 ans donc ça fait quelques années. A l’époque on était loin des concepts actuels de bien-être, de futur du travail etc. Du coup j’ai choisi de faire de la communication interne parce que ça me paraissait être le bon chemin. J’ai beaucoup travaillé sur les collaborateurs, aussi beaucoup sur les soft skills des managers, et très vite sur le développement des skills des managers parce que ça passait par eux.

Et puis après 20 ans dans des entreprises internationales, j’ai choisi de me mettre à mon compte. On avait déménagé en Haute-Savoie et en Haute-Savoie le téléphone ne passe pas, la radio non plus, quand on fait des trajets pour aller voir des clients de partout.

Et du coup je m’étais mis, en 2016-2017, à écouter les podcasts américains. Je trouvais ça top et moi mon premier métier était la communication. De ce fait, je me suis dit pourquoi pas lancer un podcast et donner la parole à tous ces dirigeants que je rencontre ? Parce que je voyais beaucoup d’articles qui étaient en trois temps : « Comment est-ce que je deviens un super manager ? » Mais pas grand-chose qui parlait vraiment du vécu, de la réalité opérationnelle.

C’était le début de la mode de l’entreprise libérée, tout le monde voulait aller dans la mode de l’entreprise libérée. Sauf qu’en fait les entreprises sont toutes très différentes, certaines très hiérarchisées, donc ça pouvait pas fonctionner du tout. Et moi je voyais des dirigeants qui essayaient plein d’autres choses qui étaient hyper vertueuses !

Le programme de développement de L’Entreprise de Demain est dédié à des managers et à tout le monde. Derrière le podcast, il y a des managers, des dirigeants, des RH et aussi pas mal de collaborateurs. Dans les parcours que j’anime dans le programme, j’ai essentiellement des managers, certains qui vont prendre des postes de manager ou des managers aguerris mais qui veulent passer un cap dans leur management. Donc par exemple un directeur ou une directrice dans un CODIR et qui veut passer un cap au-dessus.

Par contre je crois beaucoup qu’on fait bouger l’entreprise en faisant bouger le management. C’est important d’avoir une relation donc en fait, souvent quand je démarre des parcours comme je le fais en entreprise, je leur propose de démarrer au début et de faire un kick-of avec les collaborateurs pour que d’abord ils sachent ce que les managers vont faire et ensuite de démarrer avec un kick-off sous forme de conférence sur : quelle entreprise voulons-nous demain (pour que tout le monde puisse comprendre ce qui se joue) ? où est-ce qu’on peut aller ? comment on peut y aller ? et comment moi, en tant que collaborateur, j’ai aussi complètement mon rôle sur ça par rapport à mon manager ?

C’est hyper intéressant. Je fais aussi des conférences, sans forcément faire le programme de développement de L’Entreprise de Demain. Je la fais quand on me demande, récemment dans un centre d’appel ! J’étais avec des collaborateurs du centre d’appel, avec des managers, avec des dirigeants et c’était chouette parce qu’en fait c’est décomplexant pour le manager. Il se dit « en fait tout ne repose pas sur moi » et en même temps pour ses collaborateurs qui ont envie de prendre la main, c’est super intéressant parce qu’ils comprennent comment ils peuvent

faire à leur niveau bouger les choses.

Marion : Hyper intéressant. Et tu en parles d’ailleurs très souvent de l’idée de responsabiliser tout le monde dans le changement que l’entreprise va mettre en place. Et aussi d’engager tout le monde parce que, en fait c’est pour nous tous donc autant que ça nous ressemble, autant que ça ressemble à ce qu’on veut. Donc si je ne suis pas partie prenante, il y a peu de chances que ça soit le cas. D’autant plus que voilà moi j’accompagne beaucoup de personnes qui sont en mal-être professionnelle et le sujet du management revient souvent : « mon manager n’est pas ci,  mon manager ne fait pas ça » et je vois beaucoup de problématiques liées à un management très très vertical, il y a vraiment un manque d’horizontalité – dans ce que ressentent les gens qui viennent me voir. A ton avis comment on peut comment on peut un peu faire changer la vision du management dans les entreprises ?

Delphine : moi je travaille avec toute sorte de managers et tu vois je travaille avec des micro-managers. Je le vois bien dans ce qu’ils me racontent que c’est souvent pour eux un problème de confiance en eux et de confiance en leur collaborateurs.