"Je n'ai pas le temps"
Pendant longtemps, je me suis cachée derrière cette phrase: « Je n’ai pas le temps ». Pour retarder une prise de décision, pour ne pas avancer sur un projet casse-pieds, pour éviter la confrontation, pour ne pas avoir à réfléchir.
J’avais un rythme parisien effréné :
– 2h de transport quotidien,
– des journées de 8-10h de travail,
– toutes mes soirées et week-ends réservés 2 mois en avance, pour décompresser et rattraper tout ce que je ne faisais pas au travail.
Comment avoir le temps de songer à ma vie (professionnelle) avec ce rythme là ? Je mettais déjà toute mon énergie à aller au bureau, je n’en avais plus pour songer à changer. C’était déjà assez pénible comme ça de tenir ce rythme, je n’allais pas en plus consacrer mon temps libre à ressasser ce problème!
Tu te reconnais dans mon histoire ? Découvre ci-dessous pourquoi le manque de temps n’est pas si problématique et comment travailler dessus :
Le manque de temps : est-ce vraiment un frein ?
Le premier problème quand on dit « je n’ai pas le temps » c’est qu’on s’enlève totalement la responsabilité de notre temps. Comme si nous étions les victimes d’une sorte de Dieu qui décidait si oui ou non nous méritons d’être heureux et libre d’utiliser notre temps comme on le souhaitait. Or ce n’est pas le cas ! Nous sommes seuls maîtres de notre temps et il représente les priorités que nous valorisons dans notre vie. Si nous n’avons pas le temps de finir tel projet ou de se rendre à tel anniversaire, c’est purement par choix.
Ne pas avoir le temps c’est aussi le résultat de moult exigences sociales et sociétales, surtout pour les femmes. Nous « devons » faire une belle carrière, il nous « faut » aussi avoir des enfants et être une bonne mère, en étant présente au quotidien, sans oublier d’être là pour notre parent malade ou d’organiser l’EVJF de notre meilleure amie. Tout cela est respectable, mais est-ce bien là ce que nous voulons pour nous même ? Notre temps finit par s’articuler autour d’obligations (que l’on s’impose tout seul(e) !) et pas d’envies ou de besoins profonds.
Et j’en viens au troisième problème : « je n’ai pas le temps » est la phrase qui tombe toujours en couperet quand il s’agit de s’occuper de soi. Passer du temps solo, loin de ses enfants, s’éloigner de ses soucis au travail, prendre du temps pour soi (que ce soit un soin de beauté, aller courir, ou faire des nuits de 10h). J’observe autour de moi que c’est toujours la dernière des préoccupations. Malheureusement, on nous a expliqué étant petit(e)s que la vraie générosité consistait à s’occuper charitablement des autres. On a oublié de nous dire de commencer par nous-même !
Si tu ne te dédies pas du temps, si tu n’es pas bien dans ton corps ou dans ton esprit, tout ce que tu feras pour les autres ne sera satisfaisant.
OUBLIER LE « je n’ai pas le temps »
En ce qui me concerne, j’ai réalisé tout ça lors d’un arrêt maladie. Heureusement, rien d’un burn-out, juste une petite opération obligatoire et un mois d’arrêt, sans pouvoir bouger. C’est vraiment là que tout a émergé :
– mon travail insatisfaisant,
– mon quotidien stressant,
– ma relation bancale avec mon manager,
– bref, ma frustration générale.
Et c’est aussi là que j’ai rencontré ma coach. Le mois (et les séances de coaching) passant, j’ai réalisé que j’étais seule responsable de mon temps. Personne n’allait me sortir de là ! Alors par où commencer quand on se sent en manque de secondes, minutes, heures ?
La 1ère étape comme en témoigne mon histoire ci-dessus, c’est de commencer par reconnaître que ta situation actuelle n’est plus tenable ni acceptable, de prendre conscience que tu as laissé ton temps à la merci des autres. Cela peut sembler trivial mais accepter ce qui est en train d’arriver dans ta vie est un premier pas de géant ! Et l’accepter à 100% veut aussi dire sans jugement et sans culpabilité, il y en a déjà assez dans ta vie.
L'EXERCICE DE LA ROUE DE LA SATISFACTION
L’exercice que je te propose est celui de la roue de la satisfaction. Je le propose à mes clients car il est édifiant ! Sur une feuille blanche, dessine un cercle qui représente ton temps. Dans ce cercle, dessine des portions du camembert de couleurs différentes correspondant au temps que tu dédies à chacune de tes sphères de vie :
> le travail
> la vie de couple
> la vie sociale
> la vie familiale
> la vie personnelle (toi avec toi-même !)
Une fois ce cercle dessiné, sur une autre feuille blanche, trace un autre cercle. Tu fais alors le même exercice mais avec ce que représenterait ton idéal de vie : prends bien le temps de réfléchir à chaque sphère de vie et au temps que tu veux y dédier dans le meilleur des mondes. Surtout, ne te censure pas sur cet exercice ! Ose écrire ta vie de rêve !
Une fois les deux cercles en face de toi, compare les. L’idée n’est pas d’être déprimé(e) par la différence, mais bien d’avoir une prise de conscience sur ce que tu souhaites dans ta vie qui n’est pas comblé. Alors, tu peux commencer à réfléchir à des petites actions qui te permettraient de te rapprocher du cercle de droite.
En ce qui me concerne, je me suis engagée à arrêter les journées de 10h de travail :
– J’ai négocié un troisième jour de télétravail
– J’ai donc réduit mon temps de transport,
– Je l’ai utilisé pour passer plus de temps seule.
– Ces moments étaient calés dans mon agenda avec des créneaux dédiés.
LA GESTION DU TEMPS EN COACHING
En coaching, ce sont des choses que l’on travaille :
> t’aider à redevenir ta priorité et à faire passer ton bien-être en premier,
> comprendre où tu perds du temps,
> définir comment tu souhaites l’utiliser dans ta vie, pour quels résultats pour que tu ne dises plus « je n’ai pas le temps » !
Si tu veux en savoir plus, contacte moi pour en discuter en appel découverte ci-dessous.
