MON RAPPORT à LA RÉUSSITE
J’ai grandi dans une grande famille de salariés. Mon père, mes oncles, tantes, cousins, cousines, … presque tous sont salariés dans le privé. Toutes mes aïeules étaient mères au foyer. Le seul modèle d’entrepreneur dont j’entendais parler étaient les « courageux » qui galéraient à boucler les fins de mois.
La réussite sociale c’était travailler dur et devenir une business woman, bien gagner sa vie et la reconnaissance d’autrui. La femme moderne, c’était celle qui travaillait aussi dur que ses homologues masculins, voire plus. Dure à la négo et ambitieuse. Une femme forte, une femme parfaite.
Petit à petit, ce modèle s’est effrité.
Déjà, je ne me sentais pas à ma place dans le monde de l’entreprise. Compliqué pour une business woman !
Puis, j’ai rencontré mon mari. Clément est archi d’intérieur à son compte et a pour philosophie de travailler max 6h par jour pour gagner de quoi bien vivre. Je l’avoue, au début, je l’ai jugé flemmard !
Puis, en formation au coaching, j’ai découvert une myriade de personnes qui vivaient comme lui. Via des podcasts et des livres, j’ai réalisé que ma ressource la plus précieuse n’était pas l’argent mais le temps.
J’ai réalisé que ma vision du travail et de la réussite n’était pas celle dont je voulais au fond.
Devenir coach et entrepreneure, c’était donc changer de paradigme et me rapprocher de ce que je voulais dans ma vie (pro) : prendre le temps de me lever le matin, ne pas me forcer à travailler comme une brute, profiter de mon temps avec ma famille, pouvoir me dédier à d’autres activités que le boulot, aimer mon quotidien pro, y trouver du sens tout en étant confiante sur mes résultats.
Je te raconte ici comment j’ai fait et je te donne des clés pour, à ton tour, te construire une vie professionnelle qui te corresponde à 100% !
NOTRE RAPPORT COLLECTIF à la réussite
« Elle a réussi », « il a un gros job », « l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt », « il est allé loin », « travaille dur et tu réussiras », « no pain – no gain », « si tu ne travailles pas, tu finiras éboueur ou caissière »… Tu as déjà utilisé ou entendu une de ces phrases au-dessus ? Peut-être que certaines te semblent vraies ?
Considérant notre rapport au travail et à la réussite, nous héritons tous de discours familiaux, de modèles éducatifs et de croyances collectives qu’il est bon de questionner.
Au-delà de ce que ta famille et tes parents t’ont légué, nous évoluons dans une société qui nous enseigne un seul modèle de réussite : travailler dur à l’école pour avoir de bonnes notes, faire des études supérieures, de préférence 2 masters, trouver un CDI dans une entreprise cotée et y grimper les échelons, le mieux étant de devenir manager puis cadre dirigeant. Pour cela, il faut travailler dur encore en entreprise (faire de nombreuses heures, même le week-end), mériter notre évolution, rester diplomate dans les échanges pro, en échange d’un salaire et d’une reconnaissance sociale.
Quelques exceptions existent certes :
> le mythe de l’entrepreneur, qui créé sa start-up en partant de rien pour « réussir » et lever des fonds;
> le reconverti en Chef ou artisan, qui travaille extrêmement dur pour obtenir ses étoiles ;
> le brillant Diplomate dans la Haute Fonction Publique (et pas n’importe quelle fonction publique) ou dans une ONG renommée.
Mais les mêmes mécanismes sont toujours à l’œuvre :
> La recherche d’un salaire toujours plus conséquent,
> En échange de temps et d’une charge de travail dédiés importants,
> La notion d’excellence, pour obtenir une reconnaissance et un statut social.
Voilà le modèle de réussite qu’on nous enseigne !
Comment questionner ton rapport à la réussite
Si tu as du mal à trouver ta place professionnelle, c’est que tu ne te poses peut-être pas les bonnes questions ou que tu oublies de te prendre en compte.
L’exercice que je te propose est de commencer par questionner ton rapport au travail et à la réussite.
Comme je me dis plus haut, nous avons tous été élevés dans un certain entourage, et avons tous entendu des phrases à répétitions, qui ont façonné notre vision du travail, sûrement renforcées par nos expériences pro. L’effet potentiel est d’avoir reproduit ou d’avoir fait l’inverse.
Quoiqu’il en soit, il est important que tu sois au clair sur ce dont tu as hérité, que tu te poses la question de ce que tu veux garder, et que tu te débarrasses de ce qui te plombe.
Cela ne veut pas dire les rejeter, cela veut dire se poser réellement la question : est-ce que je crois cet argument vrai ? Qu’est ce qui me le prouve ? Quels exemples ai-je qui étayent cette affirmation ? Quels contre-arguments pourraient exister ?
Surtout, n’oublie pas que TU AS LE CHOIX, tu décides de croire ce que tes parents t’ont toujours inculqué, ou de t’en débarrasser. Cela ne se fait pas en un jour, mais C’EST POSSIBLE. C’est mon travail en tant que coach de t’accompagner dans ce travail.
Voici un exercice qui pourrait t’aider à avancer vers plus de cohérence. Prends une feuille blanche et dessine ton arbre généalogique : tes parents, tes grands-parents paternels et maternels. Pour chacun, note :
– Quels métiers font ou faisaient ils
– Lesquels ont « réussi » et pourquoi
– Lesquels étaient les plus valorisés (par exemple, est-ce quelqu’un qui travaille dans un secteur en particulier)
– Qui gagne beaucoup d’argent
– Qui vit de sa passion
– Qui prend des risques
– Qui a un statut particulier (salarié, indépendant, libéral, fonctionnaire)
– Qui travaille beaucoup ou peu mais efficacement
– Qui s’éclate dans son travail
Puis, regarde ton arbre généalogique, prends du recul et demande toi ce que ça veut dire pour toi :
– Y avait-il des voies, des professions bannies / encensées ?
– Tes parents t’ont-ils orientée vers une voie en particulier ?
– Qu’as-tu entendu dans ton enfance à propos de la réussite et du travail ? Des grands principes ou des expressions qui revenaient souvent ?
– De quelle façon ces devises ont-elles influencées l’adulte que tu es ?
– Qu’est ce que ça veut dire pour toi « réussir » ?
– Y avait-il des voies, des professions bannies / encensées ?
– Tes parents t’ont-ils orientée vers une voie en particulier ?
– Qu’as-tu entendu dans ton enfance à propos de la réussite et du travail ? Des grands principes ou des expressions qui revenaient souvent ?
– De quelle façon ces devises ont-elles influencées l’adulte que tu es ?
– Qu’est ce que ça veut dire pour toi « réussir » ?
– Qu’est ce que tu gardes / de quoi tu te débarrasses ?
TU PEUX REDéFINIR TA réUSSITE
Grâce à cet exercice, tu auras identifié ce dont tu as hérité et ce que tu souhaites garder dans ton modèle de réussite.
En coaching, j’accompagne mes clients dans ce travail : qu’est ce qui les fait profondément vibrer ? qu’est ce qui ferait qu’à 90 ans, ils auront l’impression d’avoir « réussi » ? Comment veulent ils travailler et vivre au quotidien ?
Au-delà de ces questions, je leur propose des exercices concrets pour mieux se connaître, oser rêver à une vie pro incroyable et passer à l’action pour la mettre en place.
Si cela te tente, tu peux me contacter pour en discuter lors d’un appel découverte gratuit de 30 minutes. Tu viens avec ta problématique et je t’explique comment le coaching peut t’aider.
On en discute ?
