MATHILDE DE PROFIL, Reconvertie en dieteticienne
Le parcours de Mathilde m’a tout de suite parlé puisqu’il est similaire au mien : après un parcours classe prépa + école de commerce + 1er job dans la communication, elle s’est reconvertie en diététicienne.
Sa mission avec son entreprise Mange & Aime Toi : elle aide ses patients à retrouver une meilleure santé tout en perdant du poids, en adaptant l’alimentation et en corrigeant les déséquilibres hormonaux.
Dans cette interview, Mathilde répond à plusieurs questions :
Elle parle de son parcours et t’explique toutes les étapes qui l’ont amené à sa reconversion.
Elle partage sa vision du travail et raconte comment elle se créé une vie pro qui lui ressemble, dans laquelle elle s’éclate !
Elle te partage les résistances qu’elle a rencontrées sur son chemin pro : le regard des autres, la peur de l’inconnu, la peur de l’échec etc.
Enfin, elle te donne ses meilleurs conseils pour que tu oses toi aussi te lancer !
L'INTERVIEW DE MATHILDE
Marion : Bonjour Mathilde. Je suis trop contente que tu aies accepté de faire ce live avec moi, donc merci. Et puis je vois qu’il y a pas mal de gens qui sont connectés, donc merci d’être là. N’hésitez pas à poser toutes vos questions, à donner vos impressions sur ce live qu’on va faire avec Mathilde.
Je me présente. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle Marion, je suis coach de vie et je me spécialise dans le changement professionnel et la reconversion. Donc j’aide les autres à se créer une vie professionnelle qui les épanouit, qui les éclate.
C’est pour ça aussi que j’ai voulu faire ce live avec toi Mathilde, parce que je te suivais depuis quelques temps sur les réseaux sociaux, sur Instagram et que j’adorais ton approche. Moi, j’adore manger en plus, donc j’adorais ton approche hyper libérée par rapport à la bouffe, la pédagogie. Et puis on voit, on sent vraiment que ton métier te passionne. Donc c’est un peu ça dont on va parler aujourd’hui !
Mathilde, je te laisse te présenter pour ceux qui ne connaissent pas. Puis comme ça, on va enchaîner, mais oui, de moins.
Mathilde : Donc je suis diététicienne depuis 2020 maintenant. Mais avant ça, j’ai eu un parcours très classique en fait. C’est à dire très bonne élève au collège, lycée, puis bac général et après le lycée, bah je ne savais pas ce que je voulais faire et j’ai continué dans des études hyper généralistes. Comme j’étais bonne élève, on m’a dit « va en prépa », après tu feras une école de commerce. Classique. Donc c’est ce que j’ai fait. J’ai souffert deux ans en prépa qui ont été horribles et je recommande pas du tout !
Et ensuite une école de commerce. Donc je savais déjà quand même que je voulais être dans le milieu professionnel. J’ai fait de l’alternance directement sur mon master parce que j’avais vraiment besoin de me confronter à ça et que la théorie, ça va deux secondes.
Marion : En fait, tu as tout de suite été sur le terrain ?
Mathilde : C’est hyper important parce que les cours magistraux au bout d’un moment, c’est long.
Donc je suis partie dans la communication en alternance. Oui, j’ai aimé la créativité, la finance pas du tout, c’est des matières qui m’intéressaient, mais je ne voyais pas du tout avoir un métier là dedans. Et après, on se dit la communication, ça a l’air plus fun, c’est large. Encore une fois, voilà des choix par à défaut.
Marion : Ouais, c’est marrant, parce que justement, quand on en a parlé, moi je savais pas du tout que tu avais ce parcours là en fait. On a exactement le même parcours de première de classe qui choisit une voie générale, qui se spécialise pas trop, qui fait une prépa parce que là, ça lui ouvrira des portes. Et puis qui choisit de la comm – moi j’ai choisi un master en marketing et communication aussi. C’est ce que je vois avec mes clients aussi, c’est un schéma qui est assez répétitif.
Mathilde : Oui, oui, je pense qu’on est tous perdus après le lycée. En fait, on est très peu à savoir vers quoi on veut se diriger et pourtant on choisit quelque chose. On va dans des voies généralistes parce qu’on sait qu’on ne peut pas faire médecine ou du droit. Le commerce, en fait, ça va. Donc donc voilà, c’est exactement ce que j’ai fait.
Marion : Qu’est ce qui s’est passé après pour toi ? Il y a quand même eu une reconversion ?
Mathilde : Ben oui. Donc j’étais responsable en communication dans un cabinet d’expertise comptable. Donc j’ai beaucoup aimé parce que j’avais des responsabilités directement. J’y étais seule. Finalement, ça, c’était hyper bien. J’ai beaucoup aimé, mais en fait, j’ai vite senti que le boulot ne me plaisait pas. En fait, on se lève le matin matin et on se dit « Bon, faut que je fasse ma journée de travail ». Et on va au travail en traînant les pieds.
En fait, il n’y avait pas de passion, pas d’épanouissement. Même si j’aimais ce que je faisais, mais c’était pas ça, ça me faisait pas vibrer.
Marion : et ça, tu t’en es rendu compte tout de suite ? Ou pour toi au début, c’était un peu normal parce que ton entourage vivait aussi un peu la même chose ? comment tu as eu le déclic ?
Mathilde : Ah oui, au début, je me disais que c’était assez normal et au début, c’était nouveau. Donc c’est excitant. Donc je dirais quasiment la première année, ça allait encore. Mais en fin de première année, je cherchais déjà à changer d’entreprise parce que je sentais que ça allait pas.
Mais en fait, finalement, on se rend compte que dans l’entourage, tout le monde est un peu comme ça. Donc on continue en fait, en tout simplement.
Marion : Et puis il y a un peu ce truc aussi de : on recherche tout le temps de la nouveauté parce qu’on se dit en fait, c’est ça qui me fait un peu tenir; Ca fait deux ans que ça se passe, j’en ai fait le tour, comme on dit. Et donc du coup, on change et en fait, on est dans cette spirale où on pense que c’est normal de changer de job tous les deux ans. Je ne dis pas que ce n’est pas normal mais que en fait, on change pas vraiment pour les bonnes raisons.
Mathilde : Oui, on finit toujours par se lasser. Et puis on est pas stimulé.
Marion : j’ai pas l’impression que tu fais ça aujourd’hui dans ton métier.
Mathilde : Pas du tout !
Là pour le coup, je me suis reconvertie. C’est en fait quand je suis arrivé dans cette boîte là avec une collègue en même temps.
On s’est lié d’amitié et on s’est mise à parler alimentation tout le temps. On parlait tout le temps d’alimentation, de sport. À ce moment là, j’étais dans la course à pied, donc je commençais à faire attention à ce que je mangeais. Et en fait, en discutant tous les jours, en commençant à me renseigner, c’est devenu une passion. Finalement, ça me plaisait beaucoup. Et voilà, j’ai commencé à me renseigner comme ça, en discuter tout le temps. C’est là où je me suis dit : « en fait, c’est ça que je veux faire ».
Je ne m’épanouis pas actuellement dans mon métier parce que j’ai besoin d’aider les autres et je veux travailler pour moi. Mais je veux bien gagner ma vie bien comme ça, c’est clair et net, mais je veux que ce que je fasse ce soit pas juste pour faire gagner de l’argent à une entreprise.
En fait, c’est des valeurs qui ne me correspondaient pas du tout. Moi, j’avais besoin d’être dans l’humain, j’avais besoin d’aider. J’avais besoin d être utile.
Et en fait, je me suis rendu compte que actuellement, dans mon métier, j’étais à contre à contre courant de mes valeurs
Marion : c’est hyper intéressant ce que tu dis, parce que souvent, quand on parle de reconversion, beaucoup de gens pensent que, en fait, on se reconvertit pour rentrer dans un métier passion. Alors il y a vraiment un truc autour du métier passion. Ce qui n’était pas ton cas puisque c’est un centre d’intérêt que tu as commencé à avoir sur le tard ?
Mathilde : Oui, c’est ça, ça casse quand même pas mal de clichés je trouve, par rapport à la reconversion.
Marion : Et donc qu’est ce qui t’a vraiment poussé à se reconvertir ?
Au delà de cette passion de l’alimentation ou du bien être, c’est surtout ce manque de sens dans son travail et l’importance d’être aligné avec des valeurs. Et ça, je pense qu’il y a beaucoup de gens qui le vivent aujourd’hui. Moi, je sais que clairement, ça a été mon cas aussi, de me dire j’aime bien mon travail, j’aime bien mon métier, mais au final, quand je me lève le matin, je ne sais pas vraiment pourquoi je le fais.
Mathilde : Oui, c’est ça. Oui, c’est ça, ça n’a pas de sens. Finalement, en fait, on travaille parce qu’on doit travailler et on est dans ce schéma de « J’ai un travail pour gagner ma vie et je vis finalement pour les à côtés ». Je vis pour la vie après mon boulot, je vis pour les week-ends et finalement le travail c’est une obligation.
C’est vraiment ce schéma là finalement dans lequel j’étais et qui n’avait pas de sens pour moi. Et du coup, c’est pour ça que j’ai décidé de sauter le pas.
Donc fin de deuxième année d’alternance, je savais que j’allais repartir sur des études et donc je l’ai dit autour de moi, à mes parents, ma famille: « je vais reprendre des études, je vais faire un BTS diététique ».
Marion : Et alors, comment ça a été accueilli, ça ?
Retrouve la suite de l’interview dans la vidéo plus haut ou sur ma chaîne YouTube. Si comme Mathilde tu souhaites te créer une vie professionnelle qui t’éclate, contacte moi pour en discuter lors d’un appel découverte.