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T’en libérer et en faire une force

MON SYNDROME DE LA BONNE élève

En maternelle, il m’est arrivée de rater la fin de la récré et de rester 1/2 heure devant la porte de la classe à attendre que la maîtresse vienne me chercher. Je n’osais pas entrer (bonjour le syndrome de la bonne élève). Elle n’avait tellement pas l’habitude de m’entendre, a-t-elle dit à mes parents, qu’il lui a fallu un peu de temps avant de réaliser que je n’étais pas là !

On m’a souvent raconté cette anecdote, pour montrer à quel point j’étais ce qu’on appelle une enfant sage, studieuse et gentille. Et il est très vrai qu’une partie de moi est introvertie et calme (je t’en parle dans mes valeurs dans ma présentation ici).

Si ce syndrome de bonne élève m’a servi jusqu’à l’âge adulte – un parcours scolaire sans faute, de nombreux amis, une famille aimante – ça a commencé à coincer au bout de quelques années  de vie pro.

A 26 ans,  je rentrais de ma première expérience pro : 2 ans en Equateur en tant que chargée de marketing. Je l’ai vécu comme un échec. J’ai alors réalisé que je travaillais pour 2 choses : un salaire et la reconnaissance de ma hiérarchie. J’attendais les compliments comme auparavant les bulletins de notes, les primes comme les félicitations du conseil de classe, le mail de félicitation du N+3 comme l’approbation du Directeur. Or, dans cette situation, aucun de mes 2 besoins n’était écouté : j’étais mal payée et mon management absent.

Pourtant je faisais tout comme il fallait au boulot, et encore plus ! Pour faire plaisir à mes managers je disais oui à tout. J’attendais ensuite une reconnaissance qui ne venait pas. Cela alourdissait ma charge de travail et m’empêchait d’avoir de l’énergie pour changer, j’étais embourbée….

Toi aussi tu as souvent l’impression de trop travailler pour peu de reconnaissance de ton manager ? de tout « faire bien » et de te sentir négligé(e) par les autres ? Il est possible que tu aies ce syndrome de la bonne élève (ou bon élève pour messieurs, qui sont moins nombreux à en pâtir) !

Définition DU syndrome de la bonne élève

Phénomène très courant, il commence fréquemment à l’école : les petites filles veulent plaire à la maîtresse et à leur parents en étant « sages », « gentilles » et « bonnes à l’école ». Elles ont enregistré que ce type de comportement leur apporterait l’appréciation des figures autoritaires.

Cela donne des adolescentes appliquées, consciencieuses, réfléchies etc.  Lors de leur cursus universitaire, ces jeunes femmes continuent à être les premières de classe et à suivre le chemin que les adultes leur trace.

En arrivant en entreprise, les bonnes élèves deviennent de parfaits profils opérationnels au début : dures à la tâche, qui appliquent à la lettre ce qu’on leur demande et le tout avec un sourire, pour pas trop cher !

Le problème surgit souvent après quelques années de vie pro. En tentant de plaire à tout le monde, de rendre un travail toujours parfait, d’être irréprochables, elles croulent sous les demandes. Elles n’arrivent plus à concilier leur vie personnelle avec ce rythme pro : pour peu qu’il y ait un(e) conjoint(e) et un enfant, le rythme devient intenable !

Par ailleurs, leur hiérarchie est trop contente de les garder sous le coude car excellente travailleuse, et peu demandeuse d’évoluer.  Leur besoin de reconnaissance est donc de moins en moins comblé et leur vie pro stagne.

A ce stade-là, les premières de classe n’ont même plus le temps d’envisager un changement de vie pro : + d’énergie, + de temps, + d’envies. C’est là qu’il faut faire attention aux signes de burn-out ou de fatigues extrêmes.

Alors, comment éviter d’arriver jusqu’au point de rupture ? comment se libérer du syndrome de la bonne élève ? comment en faire une force ?

faire dU syndrome de la bonne élève une force

Je te partage quelques conseils si tu es concernée par le syndrome de la bonne élève. Je les donne souvent à mes client(e)s et je les ai beaucoup utilisés pour moi-même.

1/ Le reconnaître et l’accepter
C’est comme tout, la première étape est toujours d’accueillir avec bienveillance ce qui se passe pour toi. Il est important de te dire que rien n’est immuable, tu peux changer les choses !

2/ Revenir à toi
Te connaître et savoir ce qui te fait vibrer ! Qu’est ce qui te plait dans ton travail ? Quelles tâches aimes tu et desquelles voudrais tu te débarrasser ?

Par exemple, j’avais une cliente qui commandait les fournitures scolaires du service alors qu’elle était Chef de Projet Marketing. C’était inadapté !

3/ Identifier tes forces
En tant que bonne élève, tu as une grande force de travail. Tu as aussi plein de compétences innées et acquises. Utilise les à bon escient : concentre toi sur ce qui sert vraiment tes envies.

Par exemple, travailler l’esthétique de ton document Excel alors que tu es juriste en entreprise, ce n’est pas important !

4/ Savoir communiquer avec ton manager
Au lieu de subir et d’attendre une promotion ou un feedback, prend les devants et demande. Qu’attend vraiment ton manager de toi ? Qu’attends tu de lui et de l’entreprise ? Quelle carrière souhaites tu ?

Et si celui-ci ne sait vraiment pas répondre, tu peux toujours aller chercher la reconnaissance ailleurs (un mentor ? un parent ? ta meilleure amie ?). Tu peux aussi quitter ce job !

5/ Changer ton schéma de pensées
Agir différemment c’est bien. Mais ce que tu penses à propos de toi a un impact immense sur ton bien-être ! En tant que bonne élève, tu t’es toujours dit « si je suis parfait(e), les autres m’aimeront ».
Remplace le par : « L’autre m’aime pour ce que je suis, pas pour ce que je fais pour lui ». 

LE SYNDROME de LA bonne élève en coaching

Quand j’étais si embourbée dans ma vie pro comme je le raconte plus haut, c’est vraiment le coaching qui m’a aidé à sortir de ce syndrome de bonne élève.

Grâce au coaching, j’ai réussi à prendre confiance en moi au travail, à poser mes limites avec mon manager, à dire ce que je souhaitais et à ne pas attendre qu’on me le donne. J’ai appris à savoir ce que je voulais et à travailler pour moi, et pas pour les autres, c’était libérateur !

En coaching individuel, je t’aide à faire de ton syndrome de bonne élève une force. Pour en savoir plus, retrouve mon offre Profil Solo ici ou réserve ton appel découverte avec moi pour échanger sur ta problématique.

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